La communication "à l'envie" de Microsoft sur l'offre promotionnelle de Windows 7 cet été...
Christophe Lavalle
Mardi 30 juin 2009, 11:02
Mardi 30 juin 2009, 11:02
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Microsoft et la communication sur son offre promotionnelle : l'art de jouer avec l'envie des gens et surtout de les désinformer... Une pratique honteuse pour une firme comme Microsoft.
L'information est tombée hier, l'offre promotionnelle qui était annoncée comme limitée uniquement à trois boîtes par foyer (adresse postale faisant fois) se voit ajouter une seconde contrainte : l'offre est maintenant limitée à 76 000 exemplaires. La politique du « je communique un peu tel jour, le restant un autre jour » est hautain envers les consommateurs qui au final font vivre la société que ce soit en achetant ces produits, logiciels, via les publicités sur ces sites web ou services web que nous utilisons quotidiennement.
La dite offre promotionnelle a lieu du 15 juillet au 14 août avec des tarifs largement réduits du prix des licences « boîte » :
Une seconde information a également été donnée hier. Contrairement à la première déclaration datant de plusieurs jours, Microsoft annonce cette fois-ci que les offres de mises à jour de Windows Vista vers Windows 7 seront bien présente sur le marché européen. Pourquoi avoir annoncé l'inverse il y a plusieurs jours ?
En fait, Microsoft a présenté deux périodes de promotions, or, cette deuxième période n'en est pas une mais permet simplement à l'éditeur de faire croire l'inverse. En fait, les versions mises à jour n'arriveront que vers la fin de l'année, il fallait donc combler ce retard, dû à la non-inclusion d'Internet Explorer au sein de Windows sur le marché européen, avec un simple basculement des prix mises à jour sur les versions boîte de la sortie de Windows 7 jusqu'à la disponibilité des versions mises à jour estimée à fin décembre.
Pour rappel, du 21 octobre au 31 décembre, Windows 7 sera vendu au tarif de type « Mise à jour » :
La limitation des 76 000 exemplaires pour l'alléchante offre promotionnelle de cet été est importante et va donc restreindre la porter de migration qui aurait pu être importante via le tarif de 50 euros pour la version Home Premium. Le retour des mises à jour est un point positif que l'on avait du mal à comprendre. Il y a donc du positif mais c'est bien le négatif qui prévaut de cette communication avec au final des prix proches de ceux de Windows Vista. L'adoption de Windows 7 est déjà compromis avant même son lancement.
Apple joue le jeu en permettant d'acheter Mac OS X à 29 dollars (qui devrait être converti en 29 euros) pour un système qui apporte des améliorations sur le fond et non sur la forme ou au niveau des fonctionnalités. Toutefois, il y a tout de même plusieurs améliorations au niveau des fonctionnalités (Quick Time X...). Windows 7 représente vis-à-vis de Windows Vista ce que Snow Leopard représente par rapport à Leopard. Microsoft souhaite lui-même se saborder dès le lancement, c'est un choix. Mais lorsque l'on fait 10 milliards de bénéfices sur un an (12 ou 13 milliards avant la crise économique), je ne pense pas que l'on soit dans l'obligation de faire rentrer de manière démesurée de l'argent. Il faudrait au contraire utiliser ces 10 milliards de dollars pour passer la crise et renforcer son image...
Certes, les actionnaires attendent plus, mais doit-on le faire au détriment de son image alors que l'on a réussi à concevoir un système d'exploitation qui gomme l'ensemble des griefs formulés à son prédécesseur ? Doit-on le faire au détriment de son image qui vacille depuis quelques temps alors qu'Apple 'a jamais été aussi roche des 10% de part de marché ? La stratégie de Microsoft sur le court et surtout le long terme me laisse perplexe.
L'information est tombée hier, l'offre promotionnelle qui était annoncée comme limitée uniquement à trois boîtes par foyer (adresse postale faisant fois) se voit ajouter une seconde contrainte : l'offre est maintenant limitée à 76 000 exemplaires. La politique du « je communique un peu tel jour, le restant un autre jour » est hautain envers les consommateurs qui au final font vivre la société que ce soit en achetant ces produits, logiciels, via les publicités sur ces sites web ou services web que nous utilisons quotidiennement.
La dite offre promotionnelle a lieu du 15 juillet au 14 août avec des tarifs largement réduits du prix des licences « boîte » :
- Home Premium : 49,99 euros
- Professional : 109,99 euros
Une seconde information a également été donnée hier. Contrairement à la première déclaration datant de plusieurs jours, Microsoft annonce cette fois-ci que les offres de mises à jour de Windows Vista vers Windows 7 seront bien présente sur le marché européen. Pourquoi avoir annoncé l'inverse il y a plusieurs jours ?
En fait, Microsoft a présenté deux périodes de promotions, or, cette deuxième période n'en est pas une mais permet simplement à l'éditeur de faire croire l'inverse. En fait, les versions mises à jour n'arriveront que vers la fin de l'année, il fallait donc combler ce retard, dû à la non-inclusion d'Internet Explorer au sein de Windows sur le marché européen, avec un simple basculement des prix mises à jour sur les versions boîte de la sortie de Windows 7 jusqu'à la disponibilité des versions mises à jour estimée à fin décembre.
Pour rappel, du 21 octobre au 31 décembre, Windows 7 sera vendu au tarif de type « Mise à jour » :
- Home Premium : 119,99 euros
- Professional : 285 euros
La limitation des 76 000 exemplaires pour l'alléchante offre promotionnelle de cet été est importante et va donc restreindre la porter de migration qui aurait pu être importante via le tarif de 50 euros pour la version Home Premium. Le retour des mises à jour est un point positif que l'on avait du mal à comprendre. Il y a donc du positif mais c'est bien le négatif qui prévaut de cette communication avec au final des prix proches de ceux de Windows Vista. L'adoption de Windows 7 est déjà compromis avant même son lancement.
Apple joue le jeu en permettant d'acheter Mac OS X à 29 dollars (qui devrait être converti en 29 euros) pour un système qui apporte des améliorations sur le fond et non sur la forme ou au niveau des fonctionnalités. Toutefois, il y a tout de même plusieurs améliorations au niveau des fonctionnalités (Quick Time X...). Windows 7 représente vis-à-vis de Windows Vista ce que Snow Leopard représente par rapport à Leopard. Microsoft souhaite lui-même se saborder dès le lancement, c'est un choix. Mais lorsque l'on fait 10 milliards de bénéfices sur un an (12 ou 13 milliards avant la crise économique), je ne pense pas que l'on soit dans l'obligation de faire rentrer de manière démesurée de l'argent. Il faudrait au contraire utiliser ces 10 milliards de dollars pour passer la crise et renforcer son image...
Certes, les actionnaires attendent plus, mais doit-on le faire au détriment de son image alors que l'on a réussi à concevoir un système d'exploitation qui gomme l'ensemble des griefs formulés à son prédécesseur ? Doit-on le faire au détriment de son image qui vacille depuis quelques temps alors qu'Apple 'a jamais été aussi roche des 10% de part de marché ? La stratégie de Microsoft sur le court et surtout le long terme me laisse perplexe.