En juillet dernier, après plusieurs années à utiliser un iPhone - à l'exception d'un intermède d'un peu moins d'une dizaine de mois avec un Samsung Omnia 7 fonctionnant sous Windows Phone 7 dès sa sortie - je basculai sur un Nokia Lumia 930 et Windows Phone 8.1. Après plusieurs semaines d'utilisation, j'ai décidé de repasser à l'iPhone pour de multiples raisons que j'ai décidé de partager avec vous dans un exercice inhabituel ici : le retour d'expérience (ce n'est pas un test ou une comparaison exhaustive). Après la première partie publiée il y a quelques jours, voici la seconde partie qui va traiter plus précisément des deux systèmes d'exploitation mobile : Windows Phone et iOS.

Partie 2 : 
deux systèmes d'exploitation mobile, deux philosophies, et des applications

Dans cette seconde partie, nous allons nous intéresser au système d'exploitation lui-même et la manière dont ce dernier fonctionne. Commençons par parler de la première chose visible lorsqu'on prend en main un terminal aussi bien Windows Phone qu'iOS : la gestion de l'affichage, communément appelé DPI (Dots Per Inch). Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a une différence bien visible : l'iPhone affiche une interface (boutons, images, textes, ...) plus fine tandis et de taille plus standard tandis que Windows Phone affiche une interface certes fine mais avec des éléments qui ont un rendu de plus grosse taille.

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Windows Phone agrandi les éléments d'interface à l'insu de la surface "utile"...


Cette différence n'est toutefois pas visible sur tous les terminaux, puisque cela provient de la manière dont Microsoft a implémenté le support des écrans haute définition. Puisque les tailles et les définitions sont plus libres du côté de la firme de Redmond qui ne maîtrise pas les choix des différents constructeurs qui vont utiliser son système, elle est obligée de gérer de multiples combinaisons. Et justement, elle a décidée de les réduire pour se simplifier la maintenabilité et probablement proposer une gestion plus facile aux développeurs. Ainsi, les écrans 1080p ne sont pas exploités comme tels mais comme des écrans 720p. L'interface graphique ne possède alors pas plus de place utile pour afficher des éléments mais elle est grossie pour occuper l'espace supplémentaire.

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...tandis qu'entre l'iPhone 5s et l'iPhone 6 Plus, il y a plus d'espace "utile"


Du côté de la firme de Cupertino, le confort d'utilisation est privilégié : la taille de l'interface graphique connue depuis le premier iPhone convient, toute augmentation de la taille de l'écran doit donc apporter plus de place utile sans toucher à la taille des éléments. Un mode "grossi" a bien été ajoutée sur les iPhone 6 et iPhone 6 Plus (augmentation de la taille/résolution des écrans) pour les personnes qui en ressentent le besoin, mais cela est implémentée comme une option d'accessibilité, soit un mode spécifique et non le fonctionnement par défaut et surtout il n'est pas actif par défaut. Le sens du détail en somme.


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Une vue Panorama sur Windows Phone


Passons à un autre point que l'on remarque vite : la gestion du layout de navigation différent entre Windows Phone et iOS. Le premier s'appuie sur une navigation autant horizontale (vue Pivot/Panorama) que verticale tandis que le second s'appuie principalement sur une navigation verticale avec le contenu catégorisé sous la forme d'onglet disponible en bas de l'écran. Si l'on abstrait la représentation visuelle et à l'usage/utilisation qu'en font Microsoft et les développeurs, les vues Pivot/Panorama apparaissent toutefois comme similaires aux onglets d'iOS qui servent au final aussi à naviguer - le geste tactile (swipe) de navigation en plus.

Passé ce constat que les deux notions/représentations ont le même but, nous pouvons nous focaliser sur la navigation verticale qui possède une toute petite différence qui pourtant fait tant à l'usage : le retour en haut de page. Sur Windows Phone : c'est bien simple, aucune fonction ne le permet. Sur iOS, Apple a résolu cette problématique de manière fort intéressante : un "tap" sur la barre d'états/statuts du système en haut de l'écran permet de remonter tout en haut. Il faut le savoir, mais cela est ingénieux pour intégrer cette fonction sans perdre de la place à l'écran.

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Le bouton de chargement des anciens messages est tout en haut ? 
Pas de problème : taper une fois sur l'heure et vous remonterez tout en haut de la liste de vos messages


Au passage, notons que sur iOS la barre d'états/statuts en haut de l'écran reste affichée dans toutes les applications (exception faite des jeux) permettant d'avoir accès aux informations basiques en un clin d'œil sans action particulière. Sous Windows Phone, seules quelques éléments (heure notamment) restent affichées en permanence avec possibilité d'afficher les informations masquées par un swipe depuis le haut de l'écran. Cela n'est fondamentalement pas gênant, le côté pratique ou non sera apprécié par chacun. Toutefois, Internet Explorer n'affiche aucun de ses éléments - heure comprise - et il n'est pas possible de faire apparaître les informations avec le geste idoine : il y a donc la perte d'information, surtout que savoir quelle heure il est dans une session de surf n'est pas inintéressant suivant l'endroit, le lieu ou le contexte. Cela amène donc une perte d'ergonomie pour l'utilisateur, petits détails quand tu nous tiens...

Toujours au sujet de la navigation, iOS propose une autre fonctionnalité intéressante : le retour arrière par un simple swipe depuis le bord gauche de l'écran de l'iPhone (ou de l'iPad). Il est ainsi possible de revenir en arrière sans utiliser le bouton "précédente vue"  - présent depuis la toute première version d'iOS en 2007 - de la barre de navigation en haut de l'écran, ce qui permet d'augmenter le confort d'utilisation sur les écrans de grandes diagonales qui deviennent de plus en plus courant aujourd'hui et dont la prise en main diffère des écrans 3,5 pouces d'antan.

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Ce système de retour n'est malheureusement que très peu utilisé sous Windows Phone, uniquement avec la dernière version d'Internet Explorer sur Windows Phone 8.1. Pourquoi ? Probablement à cause des vues Panorama qui justement utilisent le swipe comme geste de navigation au travers des différentes rubriques présentées horizontalement. Nous avons là un point d'achoppement suite à un choix stratégique au niveau du système : à vouloir faire trop différent, Microsoft se heurte à l'une des limites de son interface "Modern UI". Même si l'interface peut paraître plus moderne et plus futuriste en proposant des délimitations moins "mathématiques/géométriques" aux éléments qui constituent son interface graphique - un bout de la prochaine rubrique dépasse sur la gauche de l'écran pour stimuler l'intérêt de l'utilisateur même si les informations affichées sont inutilisables par exemple - l'ergonomie au quotidien n'est pas comprise dans le "compromis" des choix qui ont été fait.

Continuons à analyser la navigation qui est un point déterminant dans les systèmes d'exploitation mobile avec l'exemple de la navigation au sein d'une application. Prenons l'application de gestion des messages électroniques sans s'intéresser aux fonctionnalités mêmes de l'application mais aux actions pour les utiliser. Le glissement d'un doigt sur un message depuis le bord droit ou le bord gauche a pour incidence de faire apparaître des options permettant d'agir sur ce dernier : le supprimer, le marquer comme lu/non lu, l'archiver et autres. Simple et intuitif pour une interface tactile.

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Un swipe depuis le bord droit de l'iPhone sur un message électronique fait apparaître des options, un swipe depuis le bord gauche fait également apparaître d'autres options


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Un swipe depuis le bord droit de l'iPhone permet d'afficher l'heure de réception des messages dans l'application du même nom


Du côté de Windows Phone, il est nécessaire soit de lire un message pour avoir accès aux actions ou alors de le sélectionner au préalable via le système de sélection unitaire/multiple accessible sur la gauche de chaque message. La barre d'actions en bas de l'écran s'adapte alors afin de proposer les actions qu'il est possible de réaliser suivant le ou les messages sélectionnées - plus généralement au sein du système : l'élément courant ou les éléments sélectionnés. Une autre philosophie est ici proposée.

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Je trouve que les choix réalisés par Apple sont ici plus pertinents et plus intuitifs pour l'utilisateur final de smartphones. Nous avons des terminaux que nous manipulons quasi-uniquement grâce à leur écran tactile et la solution de Microsoft fait trop penser à une série d'actions que nous faisons lorsque nous utilisons les interfaces graphiques des ordinateurs au clavier et à la souris. Tout ne peut bien sûr pas être adapté ou avoir une interaction différente tout en gardant une cohérence, mais de multiples possibilités existent.

Apple n'a rien inventé sur ce coup, les applications publiées sur son App Store lui ont simplement donné des idées que la firme a ensuite eu le mérite de reprendre nativement au sein de ses applications et de manière transversale au sein de son système d'exploitation, avec succès. Microsoft aurait pu aussi s'en inspirer tout en l'adaptant à sa charte graphique et ses usages mais il n'en a rien été. Microsoft parait ici trop conservateur comme le montre la croix pour fermer une application dans le gestionnaire des applications ouvertes alors qu'il est possible de les fermer par un simple glissement vers le haut/bas comme sur l'ensemble des systèmes mobile modernes aujourd'hui. La présence de la croix est alors inutile puisque le principe est intuitif et est rentré dans les usages depuis quelques années...

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Un autre exemple du sens du détail d'Apple : le fait de ne pas introduire un bouton physique supplémentaire dédié à l'appareil photo : iOS utilise les boutons dédiés au réglage du volume pour effectuer la mise au point et prendre les photos si l'utilisateur ne souhaite pas utiliser le bouton à l'écran pour plus de confort. Nous perdons la double pression que les boutons dédiés sur les téléphones Windows Phone permettent mais l'intelligence du système d'exploitation et les algorithme de traitement temps réel permettent de combler ce manque potentiel - encore plus efficace sur les iPhones 6 et 6 Plus qui possèdent une mise au point quasi instantanée (bluffant). Mais ce point va dépendre de chacun et il y a autant d'avis que d'utilisateurs.

Passons maintenant au mécanisme de distribution des mises à jour qu'Apple et Microsoft ont mis en place : les deux distribuent directement les mises à jour auprès de leurs utilisateurs via un mécanisme dit OTA (Over The Air) ayant pour seul pré-requis une simple connexion WiFi. Pour Apple, cela ne fait aucun doute puisque les mises à jour sont disponibles pour tous en même temps et l'éditeur/constructeur peut publier une mise à jour très rapidement en réaction à une menace ou un problème. Les opérateurs sont mis dans la boucle, mais ils n'ont aucun pouvoir de blocage ou de pression sur Apple, mais Apple prends note de leurs remontés et des problèmes qu'ils peuvent rencontrer pour que tout ce passe au mieux. Mais le planning reste dans les mains d'Apple tout comme la distribution effective des mises à jour tant mineures que majeures.

Côté Windows Phone, le problème est bien plus complexe : bien que Microsoft distribue lui-même les mises à jour en s'appuyant sur une plateforme proche de Windows Update, il ne le fait qu'après accord explicite des différents constructeurs et différents opérateurs sans avoir - ou si peu - d'impact sur le planning final. Nous avons donc une distribution des mises à jour fortement éparse dans le temps et chez les utilisateurs parfois sans aucune logique. Les nouveautés tardent à arriver auprès des utilisateurs tandis que l'éditeur se retrouve bloquer pour proposer plus rapidement les évolutions de la plateforme. Bien entendu, une phase non compressible est nécessaire pour adapter les pilotes propres à chaque constructeur alors qu'Apple maitrise toute la chaine - ce qui prouve une fois encore les qualités d'une maitrise et d'une mise au point conjointe du matériel et du logiciel - mais cela n'explique pas tout.

A commencer par la forte latence alors que Microsoft possède une expérience hors norme pour la mise à jour de nombreux ordinateurs à travers le monde au même moment via Windows Update (il y a de nombreux constructeurs et pilotes, et cela pose très peu de problèmes). Cela n'explique toutefois pas pourquoi l'éditeur n'a pas la volonté de replacer les opérateurs à leur place : la fourniture d'un réseau de qualité et non la maitrise pour des raisons principalement commerciales de la distribution des mises à jour sur les téléphones existants dans le but de stimuler la vente des nouveaux modèles. Certains opérateurs s'occupent aussi de la garantie en liaison avec le constructeur, et cette gestion déportée de la garantie est aussi citée par les opérateurs pour ralentir le processus de mises à jour dans le but de limiter les éventuels problèmes qui peuvent en découler. Apple gère lui-même le SAV pour avoir la main sur la qualité du service proposé. Encore une fois, l'opérateur de téléphonie peut proposer une souplesse à son client mais il n'y a aucune raison que cela devienne un élément qui bloque le processus de mise à jour d'un système qui ne dépend pas de lui - du moment que ce dernier respecte les normes standardisées.

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Interface de mise à jour OTA sur iOS à gauche, sur Windows Phone à droite


L'ensemble des fonctionnalités ne sont pas abordées ici, le but n'étant pas d'être exhaustif. L'écosystème applicatif n'est également pas directement abordé puisque le but n'est pas non plus de le passer en revue : les applications existent sur les deux plateformes même si iOS possède bel et bien une longueur d'avance tant en nombre d'applications disponibles - toutes les applications principales sont disponibles, ce qui n'est pas le cas sur le Windows Phone Store - que sur la qualité et la finition de ces dernières. Apple propose aussi une plus forte intégration des applications au sein des différents "hub" comme le centre de santé, le centre domotique et Apple Pay (j'y reviendrai dans la dernière partie de ce retour d'expérience) depuis iOS 8 ou encore Passbook. Microsoft propose bien un équivalent à Passbook avec son application Portefeuille, mais il faut reconnaître que l'éditeur fédère un peu moins que son concurrent.

Concernant les applications de qualité et finition supérieure, une application est le symbole de ce décalage en faveur d'iOS : l'application Twitter. Ce n'est pas parce que c'est Twitter que l'exemple est intéressant (Facebook et tant d'autres applications pourraient être utilisées pour la comparaison), mais bien l'application elle-même. Celle-ci propose d'une part plus de fonctionnalités sur iOS mais surtout elle propose une expérience incomparable : une interface d'une taille standard, des animations légères et fluides ici et là et une mise en page et charte graphique fort agréable. Sur Windows Phone, l'interface est grossière et propose le minimum vital sans aucune animation et avec une mise en page réduite au minimum si tenté qu'il en existe une. Cela tient avant tout aux développeurs, Windows Phone n'est pas moins capable que son concurrent objectivement, mais une telle différence de qualité joue forcément dans l'utilisation de la plateforme hôte au quotidien.

Même si les utilisateurs étaient plus nombreux sur la plateforme Windows Phone, cela ne garantirait pas pour autant une amélioration sensible de la qualité et la finition des applications (au sens large). Quelques-unes des principales différences entre les deux systèmes d'exploitation mobile et les choix effectués par les deux éditeurs ont été citées ci-dessus et peuvent expliquer ces différences. Après tout, Twitter suit à la règle les bonnes pratiques édictées par Microsoft lui-même pour développer "une bonne" application sur la plateforme. Microsoft montre aussi l'exemple avec ses propres applications et l'application Facebook qu'il édite lui-même et qui possède bien de nombreuses différences avec celle sur iOS ou Android... La faute est-elle le manque d'utilisateurs ou des choix effectués par Microsoft pour sa plateforme mobile (ou non) ? Probablement des deux, mais les choix pèsent lourds.

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L'application Twitter sur Windows Phone



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L'application Twitter sur iOS


Enfin, du côté des services Cloud associés à chacune des deux plateforme, iCloud pour iOS et OneDrive pour Windows Phone, les capacités sont similaires sur certains aspects même si l'intégration Apple fait encore des merveilles au niveau de l'intégration : tout fonctionne comme il se doit et comme attendu. A noter cependant que les services liés à la messagerie sont bien plus poussés sur iCloud : Messages permet de communiquer via des SMS et MMS classiques (bulles vertes) ou via un système de messagerie similaire à Skype (bulles bleues) mais totalement intégré et au sein du système et d'une seule et même application très simplement sans notion de connexion ou autre. Si le numéro de téléphone du correspondant est associé à iCloud, alors le système de communication l'indique avec un visuel dédié (bulle bleue) et est utilisé automatiquement. Les appels audio et vidéo via FaceTime deviennent alors également accessibles.

Microsoft possède bien Skype, mais l'éditeur à oublier de l'intégrer pour que cela fonctionne simplement dans tous les cas, comme attendu, et de manière transparente. Bref, une histoire d'intégration qui fait des merveilles d'un côté et des "ravages" de l'autre - d'autant que Skype possède de nombreuses lacunes si on compare les versions iOS et Android alors que le logiciel est la propriété de Microsoft comme Windows Phone...

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Ce ne sont ici que quelques exemples qui pris un par un peuvent paraître insignifiants, mais mis bout à bout sont le fuit d'une expérience utilisateur bien différente au quotidien. Les deux systèmes d'exploitation sont d'un bon niveau aujourd'hui, mais force est de constater qu'iOS propose une expérience pensée en premier pour les utilisateurs et permettant de naviguer rapidement dans les interfaces, peu importe le sens. Windows Phone propose quelque chose qui peut être plus alléchant de prime abord, mais qui est moins structuré et qui possède un niveau de finition moindre - notamment pour la taille de l'interface sur les écrans haute résolution et les options de navigation. Au quotidien, cela pèse dans la balance, suivant l'utilisation de chacun bien entendu.


Les trois parties du retour d'expérience :

 ->  Partie 1 : pourquoi j'abandonne Windows Phone et Nokia, et repasse à l'iPhone
 ->  Partie 2 : deux systèmes d'exploitation mobile, deux philosophies et des applications
 ->  Partie 3 : des fonctionnalités versus des usages / Conclusion (à suivre dans la jours à venir)

Commentaires (3)

Avatar de l'auteur Mathieu Hochepied - Mardi 30 septembre 2014, 13:41
Ton article est très bien détaillé, j'attends la dernière partie avec impatience. Je suis 100% d'accord avec toi du coté du système de déploiement des mises à jour et après pour le reste, ce sont des petits détails qui sont vu différemment par chaque utilisateur.
Avatar de l'auteur Hipolyte Alexandre - Mercredi 10 décembre 2014, 10:06
Je suis bien d'accord avec Mathieu, mais à quand la suite SVP ?
Avatar de l'auteur Christophe Lavalle Christophe Lavalle - Lundi 05 janvier 2015, 22:53
Je vais essayer de finir d'écrire cette troisième et dernière partie dans la semaine ;)