Windows Phone 7 : mise à jour de l'OS, la faillite de Microsoft ?
Christophe Lavalle
Vendredi 11 février 2011, 01:40
Vendredi 11 février 2011, 01:40
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Depuis plusieurs semaines, les rumeurs s'enchaînent chaque jour concernant la première mise à jour du nouveau système mobile de la firme de Redmond, Windows Phone 7. A ce jour, aucune des rumeurs n'a été confirmée et aucune s'est révélée exacte. Un sombre constat face à la politique et modèle de communication que l'éditeur utilise pour Windows Phone 7 est à déplorer : l'éditeur va droit dans le mûr...
Une nouvelle stratégie de mise à jour régulière de Windows Phone 7 OS...
L'éditeur a également mis en avant un nouveau processus de mise à jour au sein de Windows Phone 7 pour que ce dernier puisse évoluer au fil du temps afin de suivre les évolutions technologiques mais aussi suivre ses concurrents Android et iOS. Ces deux systèmes d'exploitation fonctionnent sur un rythme de mise à jour plus important : actuellement 3 à 4 versions par an. Windows Phone 8 ne doit voir le jour qu'à la fin de l'année 2012, soit deux années après la sortie de Windows Phone 7. Toutefois, une stratégie de mises à jour intermédiaires (7.1, 7.1, 7.5...) est prévue. Un processus nouveau pour l'éditeur car étant à l'opposer de la politique appliquée du temps de Windows Mobile.
Pour ce faire, Microsoft a travaillé sur l'implémentation d'une sorte de Windows Update au sein de Windows Phone 7. Avec cette fonctionnalité, c'est l'éditeur qui s'occupe de l'envoi des mises à jour qui peuvent être une image complète du système ou alors prendre la forme d'un « patch » pour les correctifs ou améliorations touchant que quelques composants du système. Afin de prendre en compte les spécificités des différents terminaux provenant de différents constructeurs et utilisant différents réseaux de communication de différents opérateurs, le système de mise à jour se décompose en trois parties :
Microsoft centralise les mises à jour de ces trois éléments. Ainsi, toute modification est testée dans les laboratoire de tests automatisés de l'éditeur afin de garantir la stabilité et les performances du système d'exploitation après la mise à jour des différents éléments. Cette méthodologie n'est pas nouvelle puisqu'utilisée pour valider les pilotes graphiques « WHQL » par exemple.
Microsoft a également mis en place une méthodologie « pédagogique » pour ne froisser personne : les opérateurs possèdent un délai de 3/4 semaines avant diffusion pour tester chaque mise à jour du système afin de valider la compatibilité de celle-ci avec son réseau. Chaque opérateur possède un droit de véto qui oblige dès lors Microsoft à reporter la mise à jour et opérer des changements puis recommencer le cycle de tests de 3/4 semaines.
Voici le récapitulatif des mises à jour attendues en 2011 :
Le constat qui se pose 4 mois après le lancement de la plateforme est simple : cette stratégie possèdent de nombreuses limites déjà visibles. Tout d'abord, ce processus complexe n'est pas encore bien assimilé par l'éditeur et les outils associés ne semblent pas encore au point : une mise à jour du Zune Player rendue disponible depuis quelques jours corrige un problème dans le processus de sauvegarde des données avant l'installation d'une mise à jour. Dans certains cas, le téléphone devenait inutilisable sans procéder à un « hard reset » avec perte de toutes les données. Ce problème ne serait d'après quelques rumeurs que la partie « visible » des problèmes actuels auxquels est la firme de Redmond.
Autre problème majeur : l'organisation même du processus de développement de Windows Phone OS. Microsoft ne propose pas aux développeurs des versions béta de l'OS. Ainsi, seule les mises à jour finales sont « poussées » sur quelques terminaux spécifiques de tests (Samsung Taylor, Microsoft mets en place des prêts avec certains éditeurs « importants") directement rattachés à Microsoft. Les développeurs ne peuvent donc pas remonter les erreurs éventuels bugs et expériences. De même, bien que les relations soient continue avec les constructeurs et les opérateurs, Microsoft ne semble pas avoir mis en place la phase de validation avec eux sur la base d'une version Release Candidate (RC) une ou deux semaines avant la version finale. Or, tous les éléments du système n'interagissent pas avec le réseau (applications, interface utilisateur...) : un temps précieux est donc perdu, surtout que la phase de validation avec les opérateurs dure 4 semaines soit une éternité.
Dans ce contexte, la première mise à jour appelée "mise à jour de janvier » (!!) compilée le 25 janvier (7.0.7389, RTM) n'est toujours pas disponible. Après une première phase de tests, un opérateur européen a décidé d'émettre un véto repoussant la mise à jour de plusieurs semaines. Microsoft devrait annoncer la date de sortie officielle durant le Mobile World Congress qui se tiendra à Barcelone du 14 au 17 février 2011. Cette date pourrait être 8 mars prochain.
La procédure mise en place par Microsoft comporte beaucoup de « cas particuliers » et les gants utilisés face aux opérateurs à propos de la reprise en main de la gestion des mises à jour de l'OS par l'éditeur ne semble pas adéquate. Avant qu'Apple insuffle ce changement, les constructeurs/opérateurs construisaient des versions spécifiques de Windows Mobile en supprimant des modules, modifiant l'interface utilisateur ou incorporant différents bridages... dans le but des fins lucratifs. Google ne s'y est d'ailleurs pas risqué et nous voyons aujourd'hui que les surcouches graphiques sont légions, les mises à jour pratiquement jamais disponibles ou avec un délai de parfois une année. Apple a quant à lui pris la bonne décision : imposer ses choix et son agenda avec obligation pour les différents opérateurs de mettre les ressources nécessaires pour être prêt à temps sous peine de se voir pointé du doigt.
Microsoft : une gestion financière excellente au détriment d'une vision à plus long terme
De manière générale, quand on a la volonté de faire bouger ou révolutionner un marché, il faut oser tourner le dos au passé et assumer ses positions tout en démontrant qu'elles sont adéquates même à ces partenaires aussi historique soient-ils. Dans le cas contraire, nous nous retrouvons dans une situation comparable à cette d'aujourd'hui : le développement de la seconde mise à jour de Windows Phone 7 semble bientôt terminé alors que la première mise à jour n'est pas encore disponible près de 7 mois après la finalisation de Windows Phone 7 OS qui remonte au 1er septembre 2010... Pourtant, de nombreuses améliorations sont possibles et certaines très attendues.
La mise en place d'un cycle de développement agile aurait été une bonne solution. Suite à la sortie d'une version majeure, les différentes équipes travaillent sur leurs composants et toutes les 6 à 8 semaines l'éditeur pourrait faire redescendre les améliorations et/ou nouveautés finalisées dans une mise à jour. En parallèle à ces cycles, Microsoft continuerait les tests avec les constructeurs et les opérateurs pour les modifications sur les composants de bas niveau (protocoles réseaux, pilotes, configurations de bas niveau...). Une fois le cycle de validation passé avec succès, il suffirait de faire redescendre les changements dans la prochaine mise à jour sans impacter le cycle de mise à jour durant la phase de validation qui peut durer de longues semaines.
La mise à jour de certains composants du système d'une version stabilisée ne nécessite pas nécessairement à chaque fois une phase de tests poussés avec les opérateurs et constructeurs. L'amélioration de l'application « calendrier » (qui gère actuellement que la catégorie maître pour la synchronisation...), du Marketplace (améliorations de la navigation ou corrections de bugs liées au processus de mise à jour des applications), de l'application « Messages » (amélioration de la gestion des accusés par exemple) ou encore l'amélioration de l'ergonomie générale du système. Ces points ne touchent aucunement aux algorithmes d'accès aux réseaux ou aux pilotes. Comme sous Windows, Microsoft serait bien inspiré de mettre en place un équivalent du « Patch Tuesday »... Avec Windows Phone 7, Microsoft s'adresse avant tout au grand public : un public qui n'a pas les mêmes notions que le monde professionnel. Le grand public demande de la réactivité quand le monde professionnel impose de par son fonctionnement (systèmes d'informations, organisation interne) des délais nettement plus longs... pour la même chose.
De la part d'un grand éditeur aussi important que Microsoft et face au poids qu'il possède, il est incompréhensible de ne pas faire bouger les lignes pour amener de nouveaux standards et s'en donner les moyens. Le premier responsable est peut-être son CEO - Steve Ballmer - qui a le rôle de faire fonctionner l'entreprise au quotidien mais également de montrer le chemin. Au niveau de la santé financière de Microsoft, son bilan est indiscutable, mais en termes d'innovations le bilan est moins glorieux. La confiance du conseil d'administration envers ce dernier s'amenuie de plus en plus. Son remplacement en fin d'année serait même envisagé si ce dernier n'arrive pas à donner une vision technologique sentie. Steve Ballmer a d'ailleurs annoncé il y a quelques jours un large remaniement de la structure dirigeante de la société en privilégiant les profils d'ingénieurs/techniques et non gestionnaires... De quoi remettre un peu de folie et éviter une lente descente aux enfers ?
Deux conférences qui vont se dérouler dans les prochains jours et semaines apporteront peut-être un début de réponse :
Une nouvelle stratégie de mise à jour régulière de Windows Phone 7 OS...
L'éditeur a également mis en avant un nouveau processus de mise à jour au sein de Windows Phone 7 pour que ce dernier puisse évoluer au fil du temps afin de suivre les évolutions technologiques mais aussi suivre ses concurrents Android et iOS. Ces deux systèmes d'exploitation fonctionnent sur un rythme de mise à jour plus important : actuellement 3 à 4 versions par an. Windows Phone 8 ne doit voir le jour qu'à la fin de l'année 2012, soit deux années après la sortie de Windows Phone 7. Toutefois, une stratégie de mises à jour intermédiaires (7.1, 7.1, 7.5...) est prévue. Un processus nouveau pour l'éditeur car étant à l'opposer de la politique appliquée du temps de Windows Mobile.
Pour ce faire, Microsoft a travaillé sur l'implémentation d'une sorte de Windows Update au sein de Windows Phone 7. Avec cette fonctionnalité, c'est l'éditeur qui s'occupe de l'envoi des mises à jour qui peuvent être une image complète du système ou alors prendre la forme d'un « patch » pour les correctifs ou améliorations touchant que quelques composants du système. Afin de prendre en compte les spécificités des différents terminaux provenant de différents constructeurs et utilisant différents réseaux de communication de différents opérateurs, le système de mise à jour se décompose en trois parties :
- OS : Microsoft s'occupe seul de le maintenir (les constructeurs ou opérateurs ne peuvent le modifier)
- Configuration opérateur : chaque opérateur gère ses réglages spécifiques suivant de son réseau et services (numéro de contre de messagerie, SMS...)
- OEM : chaque constructeur gère ses pilotes, quelques applications spécifiques
Microsoft centralise les mises à jour de ces trois éléments. Ainsi, toute modification est testée dans les laboratoire de tests automatisés de l'éditeur afin de garantir la stabilité et les performances du système d'exploitation après la mise à jour des différents éléments. Cette méthodologie n'est pas nouvelle puisqu'utilisée pour valider les pilotes graphiques « WHQL » par exemple.
Microsoft a également mis en place une méthodologie « pédagogique » pour ne froisser personne : les opérateurs possèdent un délai de 3/4 semaines avant diffusion pour tester chaque mise à jour du système afin de valider la compatibilité de celle-ci avec son réseau. Chaque opérateur possède un droit de véto qui oblige dès lors Microsoft à reporter la mise à jour et opérer des changements puis recommencer le cycle de tests de 3/4 semaines.
Voici le récapitulatif des mises à jour attendues en 2011 :
- "Mise à jour de janvier » portant le nom de code "NoDo » (mars 2011, détails) :
- Copier/coller
- Amélioration de la recherche au sein du Marketplace
- Gestion de la mémoire revue améliorant sensiblement le temps de chargement des applications
- Support des puces et réseaux CDMA2000/EvD
- Corrections de bugs
- Mises à jour intermédiaires :
- Nouvelles API pour la gestion multitâches des applications
- Nouvelles API : Compass ? Vidéo (réalité augmentée) ? Sockets ? Manipulation autorisée des tâches et du calendriers depuis toutes les applications ?
- Marketplace : téléchargements « In-App"
- Nouvelles options de personnalisation de l'interface utilisateur
- Nouveaux combinés avec mise à jour des pré-requis minimum (les premiers terminaux resteront supportés par les mises à jour à venir)
- Amélioration du Bluetooth ?
- ...
- Mise à jour portant le nom de code "Mango » (fin 2011) :
- Internet Explorer Mobile basé sur le moteur de rendu d'IE9 : supports des standards HTML5
- Support de Silverlight comme plugin dans IE Mobile
- Mise à jour du moteur Silverlight (utilisé par toutes les applications pour l'interface utilisateur)
- Ajout de nouveaux gestes tactiles
- Support des langues asiatiques
- ...
Le constat qui se pose 4 mois après le lancement de la plateforme est simple : cette stratégie possèdent de nombreuses limites déjà visibles. Tout d'abord, ce processus complexe n'est pas encore bien assimilé par l'éditeur et les outils associés ne semblent pas encore au point : une mise à jour du Zune Player rendue disponible depuis quelques jours corrige un problème dans le processus de sauvegarde des données avant l'installation d'une mise à jour. Dans certains cas, le téléphone devenait inutilisable sans procéder à un « hard reset » avec perte de toutes les données. Ce problème ne serait d'après quelques rumeurs que la partie « visible » des problèmes actuels auxquels est la firme de Redmond.
Autre problème majeur : l'organisation même du processus de développement de Windows Phone OS. Microsoft ne propose pas aux développeurs des versions béta de l'OS. Ainsi, seule les mises à jour finales sont « poussées » sur quelques terminaux spécifiques de tests (Samsung Taylor, Microsoft mets en place des prêts avec certains éditeurs « importants") directement rattachés à Microsoft. Les développeurs ne peuvent donc pas remonter les erreurs éventuels bugs et expériences. De même, bien que les relations soient continue avec les constructeurs et les opérateurs, Microsoft ne semble pas avoir mis en place la phase de validation avec eux sur la base d'une version Release Candidate (RC) une ou deux semaines avant la version finale. Or, tous les éléments du système n'interagissent pas avec le réseau (applications, interface utilisateur...) : un temps précieux est donc perdu, surtout que la phase de validation avec les opérateurs dure 4 semaines soit une éternité.
Dans ce contexte, la première mise à jour appelée "mise à jour de janvier » (!!) compilée le 25 janvier (7.0.7389, RTM) n'est toujours pas disponible. Après une première phase de tests, un opérateur européen a décidé d'émettre un véto repoussant la mise à jour de plusieurs semaines. Microsoft devrait annoncer la date de sortie officielle durant le Mobile World Congress qui se tiendra à Barcelone du 14 au 17 février 2011. Cette date pourrait être 8 mars prochain.
La procédure mise en place par Microsoft comporte beaucoup de « cas particuliers » et les gants utilisés face aux opérateurs à propos de la reprise en main de la gestion des mises à jour de l'OS par l'éditeur ne semble pas adéquate. Avant qu'Apple insuffle ce changement, les constructeurs/opérateurs construisaient des versions spécifiques de Windows Mobile en supprimant des modules, modifiant l'interface utilisateur ou incorporant différents bridages... dans le but des fins lucratifs. Google ne s'y est d'ailleurs pas risqué et nous voyons aujourd'hui que les surcouches graphiques sont légions, les mises à jour pratiquement jamais disponibles ou avec un délai de parfois une année. Apple a quant à lui pris la bonne décision : imposer ses choix et son agenda avec obligation pour les différents opérateurs de mettre les ressources nécessaires pour être prêt à temps sous peine de se voir pointé du doigt.
Microsoft : une gestion financière excellente au détriment d'une vision à plus long terme
De manière générale, quand on a la volonté de faire bouger ou révolutionner un marché, il faut oser tourner le dos au passé et assumer ses positions tout en démontrant qu'elles sont adéquates même à ces partenaires aussi historique soient-ils. Dans le cas contraire, nous nous retrouvons dans une situation comparable à cette d'aujourd'hui : le développement de la seconde mise à jour de Windows Phone 7 semble bientôt terminé alors que la première mise à jour n'est pas encore disponible près de 7 mois après la finalisation de Windows Phone 7 OS qui remonte au 1er septembre 2010... Pourtant, de nombreuses améliorations sont possibles et certaines très attendues.
La mise en place d'un cycle de développement agile aurait été une bonne solution. Suite à la sortie d'une version majeure, les différentes équipes travaillent sur leurs composants et toutes les 6 à 8 semaines l'éditeur pourrait faire redescendre les améliorations et/ou nouveautés finalisées dans une mise à jour. En parallèle à ces cycles, Microsoft continuerait les tests avec les constructeurs et les opérateurs pour les modifications sur les composants de bas niveau (protocoles réseaux, pilotes, configurations de bas niveau...). Une fois le cycle de validation passé avec succès, il suffirait de faire redescendre les changements dans la prochaine mise à jour sans impacter le cycle de mise à jour durant la phase de validation qui peut durer de longues semaines.
La mise à jour de certains composants du système d'une version stabilisée ne nécessite pas nécessairement à chaque fois une phase de tests poussés avec les opérateurs et constructeurs. L'amélioration de l'application « calendrier » (qui gère actuellement que la catégorie maître pour la synchronisation...), du Marketplace (améliorations de la navigation ou corrections de bugs liées au processus de mise à jour des applications), de l'application « Messages » (amélioration de la gestion des accusés par exemple) ou encore l'amélioration de l'ergonomie générale du système. Ces points ne touchent aucunement aux algorithmes d'accès aux réseaux ou aux pilotes. Comme sous Windows, Microsoft serait bien inspiré de mettre en place un équivalent du « Patch Tuesday »... Avec Windows Phone 7, Microsoft s'adresse avant tout au grand public : un public qui n'a pas les mêmes notions que le monde professionnel. Le grand public demande de la réactivité quand le monde professionnel impose de par son fonctionnement (systèmes d'informations, organisation interne) des délais nettement plus longs... pour la même chose.
De la part d'un grand éditeur aussi important que Microsoft et face au poids qu'il possède, il est incompréhensible de ne pas faire bouger les lignes pour amener de nouveaux standards et s'en donner les moyens. Le premier responsable est peut-être son CEO - Steve Ballmer - qui a le rôle de faire fonctionner l'entreprise au quotidien mais également de montrer le chemin. Au niveau de la santé financière de Microsoft, son bilan est indiscutable, mais en termes d'innovations le bilan est moins glorieux. La confiance du conseil d'administration envers ce dernier s'amenuie de plus en plus. Son remplacement en fin d'année serait même envisagé si ce dernier n'arrive pas à donner une vision technologique sentie. Steve Ballmer a d'ailleurs annoncé il y a quelques jours un large remaniement de la structure dirigeante de la société en privilégiant les profils d'ingénieurs/techniques et non gestionnaires... De quoi remettre un peu de folie et éviter une lente descente aux enfers ?
Deux conférences qui vont se dérouler dans les prochains jours et semaines apporteront peut-être un début de réponse :
- Mobile World Congress : se tiendra à Barcelone du 14 au 17 février prochain et sera l'occasion de faire le point sur la mise à jour qui n'est toujours pas là ainsi que sur les autres mises à jour à attendre dans les prochaines semaines/mois
- MIX11 : se déroulera du 12 au 14 avril prochain à Las Vegas et dévoilera la feuille de route sur le moyen terme (fin 2011 et 2012)